L'Atelier des arts, en partenariat avec L'Art en chemin, présente :
L'anoMalie
Théâtre,
Texte et Jeu : Blandine Bonelli
Mise en scène : André Obadia
Samedi 13 mai 2023 à 20h00
Dimanche 14 mai à 16h00
La Grange
2, rue Oger-le-Danois
60800 TRUMILLY
Durée : 1h00
entrée : 15,00 €
Pour régler et obtenir vos billets, merci de passer dorénavant par Helloasso (paiement sécurisé)
Attention, au moment du règlement (Récapitulatif), Helloasso vous propose une contribution au fonctionnement que vous pouvez fixer de 0 à 4,80€ (pour cela, cliquer sur "Modifier" puis suivre)
pour le samedi 13 mai, c'est Ici
pour le dimanche 14 mai, c'est Là
ou par téléphone 06 74 49 38 80
Résumé :
Le jour où Josette, employée modèle d’une administration depuis plus de trente ans, arrive avec
douze minutes de retard sur l’heure prévue au compteur, c’est tout son monde qui commence à s’écrouler...
Dans L’anoMalie, Blandine nous entraîne avec un humour percutant
dans les méandres du formalisme administratif et du cynisme de la vie de bureau.
Blandine Bonelli
Autrice et comédienne
Comédienne formée aux cours Raymond Acquaviva, autrice et metteur en scène, Blandine Bonelli crée la Cie Bonnie et Jacques en 2016 avec Lisa Otjacques.
Sa première création théâtrale Pauline Cariou, comédie déjantée sur la question du déterminisme social, reçoit les encouragements du comité de lecture du théâtre du Rond Point.
André Obadia
Metteur en scène
Diplômé des Universités de Vincennes et Saint-Denis en Arts du
spectacle, des Cours Florent et de l'ENSATT (rue blanche), il a
également été assistant de Robert Hossein et de Francis Perrin
avant de signer une vingtaine de mises en scènes.
Metteur en scène
Diplômé des Universités de Vincennes et Saint-Denis en Arts du
spectacle, des Cours Florent et de l'ENSATT (rue blanche), il a
également été assistant de Robert Hossein et de Francis Perrin
avant de signer une vingtaine de mises en scènes.
NOTE D'INTENTION / ADAPTATION
La rencontre avec Blandine Bonelli, et sa confiance dans le travail de relecture de ses pièces précédentes, ont été déterminantes dans l’envie de mettre en scène ce texte. Mon premier choix est celui que tous les personnages soient interprétés par la seule comédienne.
Personne mieux que Blandine Bonelli ne peut dire du Blandine Bonelli.
Josette, son héroïne, son personnage central se trouve aspirée par une logique administrative qui se mord le formulaire et qui, telle la chute inéluctable de dominos que l’on pousse du bout du doigt, va la broyer irrémédiablement.
Et tout cela avec l’esprit cynique et caustique de son autrice.
L’univers scénographique est constitué d’une structure auto-portée symbolisant l’enfermement et la rigidité du monde dans lequel évoluent les personnages.
Le caractère déshumanisé de cet univers est compensé par trois décors (open-space, bureau, bar) en grandes fresques de type BD, montées sur des stores californiens (bandes verticales) qui s’ouvrent, se découvrent et se ferment au gré des situations.
Tout est en Noir et Blanc, jusqu’au costume de l’interprète dessiné à même le tissu, comme un personnage polymorphe expulsé des dessins et se débattant pour exister dans ce maelström inéluctable.
Noir/Blanc, une dualité fatale qui ne laisse aucune place à la nuance et au compromis... Comme la lumière, traitée en monochrome bureaucratique. Que ce soit Josette - employée modèle, Marie-Pierre - la collègue qui a tout vu, tout compris mais n’a rien fait, ou Reine-Marie - cheffe de service énarque psychorigide et qui tremble de perdre son pouvoir hiérarchique, chacun reconnaitra un collègue, un voisin, un parent... ou soi-même.
Un univers sonore permanent emplit les espaces d’une présence lointaine et pourtant si présente. Le choix de l’interprète unique est destiné à montrer ce drame drolatico-bureaucratique des trois points de vue, avec leurs excès, leurs contradictions, et leur subjectivité.
La rencontre avec Blandine Bonelli, et sa confiance dans le travail de relecture de ses pièces précédentes, ont été déterminantes dans l’envie de mettre en scène ce texte. Mon premier choix est celui que tous les personnages soient interprétés par la seule comédienne.
Personne mieux que Blandine Bonelli ne peut dire du Blandine Bonelli.
Josette, son héroïne, son personnage central se trouve aspirée par une logique administrative qui se mord le formulaire et qui, telle la chute inéluctable de dominos que l’on pousse du bout du doigt, va la broyer irrémédiablement.
Et tout cela avec l’esprit cynique et caustique de son autrice.
L’univers scénographique est constitué d’une structure auto-portée symbolisant l’enfermement et la rigidité du monde dans lequel évoluent les personnages.
Le caractère déshumanisé de cet univers est compensé par trois décors (open-space, bureau, bar) en grandes fresques de type BD, montées sur des stores californiens (bandes verticales) qui s’ouvrent, se découvrent et se ferment au gré des situations.
Tout est en Noir et Blanc, jusqu’au costume de l’interprète dessiné à même le tissu, comme un personnage polymorphe expulsé des dessins et se débattant pour exister dans ce maelström inéluctable.
Noir/Blanc, une dualité fatale qui ne laisse aucune place à la nuance et au compromis... Comme la lumière, traitée en monochrome bureaucratique. Que ce soit Josette - employée modèle, Marie-Pierre - la collègue qui a tout vu, tout compris mais n’a rien fait, ou Reine-Marie - cheffe de service énarque psychorigide et qui tremble de perdre son pouvoir hiérarchique, chacun reconnaitra un collègue, un voisin, un parent... ou soi-même.
Un univers sonore permanent emplit les espaces d’une présence lointaine et pourtant si présente. Le choix de l’interprète unique est destiné à montrer ce drame drolatico-bureaucratique des trois points de vue, avec leurs excès, leurs contradictions, et leur subjectivité.
Note de mise en scène
Extrait (début du spectacle)