En 1986 et
1987, Marie Atger, Soprano, est primée aux Concours Internationaux de Parme,
Barcelone et Vienne.
Elle débute sa carrière en chantant « les Nuits d’été »
d’H. Berlioz au Festival d’Aix en Provence sous la Direction de Philippe Bender
(mise en scène de Jean-Pierre Vincent et décors de Jean-Paul Chambas) .
Ses engagements sont diversifiés : Elle chante durant
deux saisons le rôle de Didon dans « Didon et Enée » de Purcell sous la
direction de Jean-Michel Hasler puis celle de Christophe Coin au Théâtre des
Champs Elysées.
Elle rejoint la troupe de danse de Régine Chopinot pour
chanter Wagner, Verdi, Ravel et Haendel dans le spectacle « K O K » . Ce
spectacle les conduira à se produire dans toute l’Europe et au Japon.
Marie Atger participe souvent à la création d’œuvres de
compositeurs contemporains, notamment avec Marius Constant pour l’Oratorio «
Des droits de l’homme »; « L’Univers de lumière » de Graziane Finzi sous la
direction de Yves Prin pour Radio-France; John Cage pour sa création à l’Opéra
Bastille de « Européra III et IV ».
Parallèlement, elle continue à donner des concerts avec
Quatuors à cordes (Quatuor Anton, Quatuor Elysée), des formations de musique de
chambre (ensemble Ars Nova, ensemble Jean-François Paillard, etc) et des
récitals, accompagnée des pianistes : Andrei Vieru, Jeff Cohen, Billy Eidy,
Bertrand Giraud, etc.
Elle est engagée également pour des concerts avec
orchestres sous la direction de chefs comme Jacques Mercier, Laurent
Petitgirard, Amaury Du Clauzel , Michel Piquemal Philippe Bender, etc.
Ces dernières années, Marie Atger se consacre plus
particulièrement à l’enseignement du chant à travers des cours individuels ou
des master classes. Elle allie la pratique de la technique vocale à la
découverte du répertoire lyrique, de la mélodie, du lied ou d’un répertoire plus
contemporain.
Depuis trois
ans, elle donne des récitals avec piano ou ensemble de chambre dans des
programmes originaux et variés, fréquemment au Moulin d’Andé ou à la Salle
Cortot à Paris et notamment pour un hommage au compositeur Emile Damais avec Madjid
Mohia au piano.
Elle continue
avec la complicité de Madjid Mohia et d’autres musiciens comme Delphine Biron,
Mathieu Godefroy, Nicolas Peyrat de tenter d’aller offrir la musique dans des
lieux et des régions ou auprès des personnes qui n’y ont pas facilement accès.