Faire du théâtre, c’est redonner vie à l’infini aux fantômes.
La Voix humaine, un texte insolite et visionnaire.
Insolite ?
Cocteau a été le premier, en 1930, à écrire le monologue d’une femme au téléphone sur une scène de théâtre.
Insolite par le deuxième personnage absent et qui pourtant se dessine peu à peu dans l’imaginaire.
Cocteau réussit le tour de force de faire exister au théâtre un personnage que l’on ne voit pas.
Insolite par le procédé du mensonge dans ce drame
La femme n’étant vue que du spectateur peut mentir à son interlocuteur. Se décrire avec une robe, coiffée, rentrant d’un dîner alors qu’elle est défaite et malade.
C’est pourquoi, j’ai renforcé l’autre voix, celle de la vérité intérieure du personnage, par la danse, sur le concerto pour deux pianos de Francis Poulenc, grand complice de Cocteau.
C’est donc un monologue à trois personnages.
Visionnaire ?
« Dans le temps, écrit Cocteau, on se voyait. On pouvait perdre la tête, oublier ses promesses, risquer l’impossible, convaincre ceux qu’on adorait en les embrassant, en s’accrochant à eux. Un regard pouvait tout changer. Mais avec cet appareil, ce qui est fini est fini »
Cocteau a été visionnaire de notre monde d’aujourd’hui où l’on apprend les événements de nos vies, parfois les plus bouleversants, sans le regard de l’autre, sans le réconfort de mains tendues, dans la solitude d’un « coup » de fil, ou d’un SMS.
J’ai souhaité faire vivre cette solitude intime en permettant à chaque spectateur, à l’aide d’un casque audio, de s’isoler, d’être au plus près de la voix, d’en être le correspondant privilégié.
Visionnaire, Cocteau, l’a été en nous rendant sur scène « la voix humaine » qui nous ramène à l’essence même du théâtre et nous rappelle qu’il est plus indispensable que jamais.
Marie-Catherine Conti, Metteur en scène
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La Voix humaine, un texte insolite et visionnaire.
Insolite ?
Cocteau a été le premier, en 1930, à écrire le monologue d’une femme au téléphone sur une scène de théâtre.
Insolite par le deuxième personnage absent et qui pourtant se dessine peu à peu dans l’imaginaire.
Cocteau réussit le tour de force de faire exister au théâtre un personnage que l’on ne voit pas.
Insolite par le procédé du mensonge dans ce drame
La femme n’étant vue que du spectateur peut mentir à son interlocuteur. Se décrire avec une robe, coiffée, rentrant d’un dîner alors qu’elle est défaite et malade.
C’est pourquoi, j’ai renforcé l’autre voix, celle de la vérité intérieure du personnage, par la danse, sur le concerto pour deux pianos de Francis Poulenc, grand complice de Cocteau.
C’est donc un monologue à trois personnages.
Visionnaire ?
« Dans le temps, écrit Cocteau, on se voyait. On pouvait perdre la tête, oublier ses promesses, risquer l’impossible, convaincre ceux qu’on adorait en les embrassant, en s’accrochant à eux. Un regard pouvait tout changer. Mais avec cet appareil, ce qui est fini est fini »
Cocteau a été visionnaire de notre monde d’aujourd’hui où l’on apprend les événements de nos vies, parfois les plus bouleversants, sans le regard de l’autre, sans le réconfort de mains tendues, dans la solitude d’un « coup » de fil, ou d’un SMS.
J’ai souhaité faire vivre cette solitude intime en permettant à chaque spectateur, à l’aide d’un casque audio, de s’isoler, d’être au plus près de la voix, d’en être le correspondant privilégié.
Visionnaire, Cocteau, l’a été en nous rendant sur scène « la voix humaine » qui nous ramène à l’essence même du théâtre et nous rappelle qu’il est plus indispensable que jamais.
Marie-Catherine Conti, Metteur en scène
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