L'Atelier des arts, en partenariat avec L'Art en chemin, présente :
Une fille d'Eve d'Honoré de Balzac Adaptation, mise en scène et interprétation : Pascale Bouillon Samedi 8 juin 2024 à 20h00 Dimanche 9 juin 2024 à 16h00 La Grange 2, rue Oger-le-Danois 60800 TRUMILLY Durée : 1h10 entrée : 15,00 € Réservation indispensable pour le samedi 8 juin, c'est ICI pour le dimanche 9 juin, c'est Là ou par téléphone 06 74 49 38 80 |
La Pièce
Marie-Angélique de Granville a épousé le Comte Félix de Vandenesse, un homme charmant et attentionné. Mais, par ennui, elle se laisse séduire par Raoul Nathan, un écrivain ambitieux qui rêve de s’élever dans la société. Celui-ci prend conscience qu’une relation avec une femme du monde, noble de surcroit, peut lui servir de tremplin pour sa carrière. Il se lance donc dans cette liaison, tout en fondant un journal avec deux associés dont Ferdinand du Tillet, un banquier sans scrupule, qui se trouve être aussi le mari de la sœur de la Comtesse de Vandenesse. Ruiné par ses associés qui se servaient de lui et du journal comme d’un marchepied vers le pouvoir, Raoul Nathan tente de se suicider mais est sauvé in-extremis par Angélique, avec l’aide de sa sœur Eugénie. Cette dernière s’inquiétant de la folle passion d’Angélique pour Raoul Nathan, se confie au Comte Félix de Vandenesse, qui va dévoiler à sa femme, le vrai visage du journaliste.
La pièce est adaptée du roman « Une Fille d’Eve » qui parait tout d’abord en feuilleton dans le journal Le Siècle entre décembre 1838 et janvier 1839. Il est ensuite publié chez Souverain en août 1839, puis dans l’édition Furne de 1842 où il est répertorié dans les « Scènes de la vie privée » de La Comédie humaine.
Marie-Angélique de Granville a épousé le Comte Félix de Vandenesse, un homme charmant et attentionné. Mais, par ennui, elle se laisse séduire par Raoul Nathan, un écrivain ambitieux qui rêve de s’élever dans la société. Celui-ci prend conscience qu’une relation avec une femme du monde, noble de surcroit, peut lui servir de tremplin pour sa carrière. Il se lance donc dans cette liaison, tout en fondant un journal avec deux associés dont Ferdinand du Tillet, un banquier sans scrupule, qui se trouve être aussi le mari de la sœur de la Comtesse de Vandenesse. Ruiné par ses associés qui se servaient de lui et du journal comme d’un marchepied vers le pouvoir, Raoul Nathan tente de se suicider mais est sauvé in-extremis par Angélique, avec l’aide de sa sœur Eugénie. Cette dernière s’inquiétant de la folle passion d’Angélique pour Raoul Nathan, se confie au Comte Félix de Vandenesse, qui va dévoiler à sa femme, le vrai visage du journaliste.
La pièce est adaptée du roman « Une Fille d’Eve » qui parait tout d’abord en feuilleton dans le journal Le Siècle entre décembre 1838 et janvier 1839. Il est ensuite publié chez Souverain en août 1839, puis dans l’édition Furne de 1842 où il est répertorié dans les « Scènes de la vie privée » de La Comédie humaine.
L’Auteur
Honoré de Balzac est né le 20 mai 1799 à Tours, dans une famille de récente bourgeoisie. A huit ans, il devient pensionnaire au collège de Vendôme mais vit mal cette brusque séparation d’avec ses frères et sœurs. Selon le souhait de sa mère, il étudie le droit pour devenir notaire malgré sa passion pour la littérature. Pourtant dès 1818, il affirme son souhait de devenir écrivain. Sa première œuvre Cromwell ne faisant pas l’unanimité, il écrit désormais en partenariat et sous divers pseudonymes : lord R’Hoone, Horace de Saint-Aubin. En 1826, Balzac devient éditeur puis imprimeur. Ecrasé par les dettes, il se lance dans une carrière de journaliste dans La Silhouette, La Caricature mais aussi La Chronique de Paris en 1836. Dès lors, ses romans sont d’abord publiés en feuilleton avant d’être édités.
En 1829, Le Dernier Chouan est le premier roman que Balzac signe de son vrai nom. A cette époque, il commence à fréquenter les salons et connaît ses premiers grands succès avec La Peau de chagrin (1831), Le Colonel Chabert ou Le Curé de Tours (1832) et Eugénie Grandet (1833). Cette même année, Honoré fait la connaissance d’une comtesse polonaise, Eve Hanska, admiratrice de son œuvre, avec laquelle il va entretenir une longue correspondance passionnée. Le Père Goriot (1835) lui apporte la consécration et inaugure le principe du retour des personnages d’un roman à l’autre. Le Lys dans la vallée (1835) et Illusions perdues (1837-1843) finissent de consacrer Balzac comme un maître du réalisme.
De 1842 à 1848, il édifie la Comédie humaine : un ensemble de romans constitué de trois grandes parties : Etudes de mœurs (elles-mêmes divisées en Scènes de la vie privée, Scènes de la vie de province, Scènes de la vie parisienne, Scènes de la vie politique, Scènes de la vie militaire et Scènes de la vie de campagne), Etudes philosophiques et Etudes analytiques, formant une fresque de la société française, de la Révolution (1789) à la fin de la monarchie de Juillet (1830-1848). Plus de 2 000 personnages composent une société hantée par le pouvoir de l’argent et de la presse, livrée à des passions dévorantes. L’auteur prévoyait 137 titres, 90 romans seront achevés.
Honoré de Balzac épouse Eve Hanska le 14 mars 1850 et meurt le 18 août de cette même année. Il est inhumé le 21 août au cimetière du Père-Lachaise, où Victor Hugo prononce son éloge funèbre.
Honoré de Balzac est né le 20 mai 1799 à Tours, dans une famille de récente bourgeoisie. A huit ans, il devient pensionnaire au collège de Vendôme mais vit mal cette brusque séparation d’avec ses frères et sœurs. Selon le souhait de sa mère, il étudie le droit pour devenir notaire malgré sa passion pour la littérature. Pourtant dès 1818, il affirme son souhait de devenir écrivain. Sa première œuvre Cromwell ne faisant pas l’unanimité, il écrit désormais en partenariat et sous divers pseudonymes : lord R’Hoone, Horace de Saint-Aubin. En 1826, Balzac devient éditeur puis imprimeur. Ecrasé par les dettes, il se lance dans une carrière de journaliste dans La Silhouette, La Caricature mais aussi La Chronique de Paris en 1836. Dès lors, ses romans sont d’abord publiés en feuilleton avant d’être édités.
En 1829, Le Dernier Chouan est le premier roman que Balzac signe de son vrai nom. A cette époque, il commence à fréquenter les salons et connaît ses premiers grands succès avec La Peau de chagrin (1831), Le Colonel Chabert ou Le Curé de Tours (1832) et Eugénie Grandet (1833). Cette même année, Honoré fait la connaissance d’une comtesse polonaise, Eve Hanska, admiratrice de son œuvre, avec laquelle il va entretenir une longue correspondance passionnée. Le Père Goriot (1835) lui apporte la consécration et inaugure le principe du retour des personnages d’un roman à l’autre. Le Lys dans la vallée (1835) et Illusions perdues (1837-1843) finissent de consacrer Balzac comme un maître du réalisme.
De 1842 à 1848, il édifie la Comédie humaine : un ensemble de romans constitué de trois grandes parties : Etudes de mœurs (elles-mêmes divisées en Scènes de la vie privée, Scènes de la vie de province, Scènes de la vie parisienne, Scènes de la vie politique, Scènes de la vie militaire et Scènes de la vie de campagne), Etudes philosophiques et Etudes analytiques, formant une fresque de la société française, de la Révolution (1789) à la fin de la monarchie de Juillet (1830-1848). Plus de 2 000 personnages composent une société hantée par le pouvoir de l’argent et de la presse, livrée à des passions dévorantes. L’auteur prévoyait 137 titres, 90 romans seront achevés.
Honoré de Balzac épouse Eve Hanska le 14 mars 1850 et meurt le 18 août de cette même année. Il est inhumé le 21 août au cimetière du Père-Lachaise, où Victor Hugo prononce son éloge funèbre.
Note de mise en scène
« Une Fille d’Eve » est un court roman de Balzac, néanmoins, cela n’a pas été chose aisée d’en faire une adaptation, car dans chacune de ses phrases, ce prodigieux auteur développe une idée, une réflexion, une pensée d’une infinie justesse et d’une grande richesse psychologique. Ce fut donc un crève-cœur, de devoir faire un choix, de devoir sélectionner ce que je devais « garder », pour construire un spectacle d’une heure quinze.
Oui, « garder » car il ne s’agit en aucune manière d’une réécriture. C’est le texte de Balzac, la finesse de sa plume, son sens inouï de l’observation, resserrés autour de l’intrigue principale et de ses thèmes de prédilection que j’ai voulu mettre en lumière : la condition des femmes, l’éducation des filles que l’on maintient volontairement dans l’ignorance, les mariages arrangés où elles sont littéralement vendues par leurs parents à des hommes parfois sans scrupule, afin d’assoir leur position sociale ; le monde de la Politique gangréné par l’argent, dépendant du pouvoir de la presse où les plus retors exploitent la naïveté des novices, abusent des crédules aveuglés par l’ambition.
Balzac nous livre ici une vision acerbe mais réaliste des événements de ces années mouvementées de l’après révolution de Juillet (1830-1834).
Il dépeint la société dans son ensemble et les relations entre les différents milieux, aisés ou miséreux, excelle dans la peinture des sentiments, dans la psychologie des personnages, dans la description des manigances mondaines et des mœurs parisiennes. Il fait également une incursion dans le monde des arts et éclaire le lecteur sur les conditions de vie précaires des artistes : auteur, comédien, musicien.
Mise-en-scène
il s'agit d'animer une galerie d’une dizaine de personnages, de la manière la plus vivante possible et pour que le spectateur s'y retrouve, car il s’agit d’un « seul en scène », ils sont tous dotés de caractéristiques physiques : voix, accent, rire, démarche, gestuelle, ...
En plus de l’identification de ces différents protagonistes, l’objectif est également de montrer leur transformation intérieure autant que l’évolution des rapports entre eux. Par exemple les deux sœurs, Marie-Angélique et Marie-Eugénie, encore très candides au début de l’histoire, auront acquis, après les événements traversés, plus d’assurance et de maturité affective.
Scénographie
la difficulté résulte de la multiplicité des lieux : divers salons aristocratiques, le boudoir de la comédienne, une loge et le foyer de l’Opéra, le bureau de rédaction du journal, la mansarde du professeur de musique, le bois de Boulogne ... La scène sera donc structurée autour de différents pôles et pour renseigner précisément le spectateur, quelques éléments et accessoires permettront d’identifier l’endroit, tandis que les éclairages viendront façonner chaque univers par une ambiance spécifique.
Enfin, le choix a été fait de rester visuellement dans l’époque de la création de l’œuvre avec un mobilier et des accessoires classiques, des costumes d’inspiration Louis-Philippe, une musique du début du 19ème siècle.
« Une Fille d’Eve » est un court roman de Balzac, néanmoins, cela n’a pas été chose aisée d’en faire une adaptation, car dans chacune de ses phrases, ce prodigieux auteur développe une idée, une réflexion, une pensée d’une infinie justesse et d’une grande richesse psychologique. Ce fut donc un crève-cœur, de devoir faire un choix, de devoir sélectionner ce que je devais « garder », pour construire un spectacle d’une heure quinze.
Oui, « garder » car il ne s’agit en aucune manière d’une réécriture. C’est le texte de Balzac, la finesse de sa plume, son sens inouï de l’observation, resserrés autour de l’intrigue principale et de ses thèmes de prédilection que j’ai voulu mettre en lumière : la condition des femmes, l’éducation des filles que l’on maintient volontairement dans l’ignorance, les mariages arrangés où elles sont littéralement vendues par leurs parents à des hommes parfois sans scrupule, afin d’assoir leur position sociale ; le monde de la Politique gangréné par l’argent, dépendant du pouvoir de la presse où les plus retors exploitent la naïveté des novices, abusent des crédules aveuglés par l’ambition.
Balzac nous livre ici une vision acerbe mais réaliste des événements de ces années mouvementées de l’après révolution de Juillet (1830-1834).
Il dépeint la société dans son ensemble et les relations entre les différents milieux, aisés ou miséreux, excelle dans la peinture des sentiments, dans la psychologie des personnages, dans la description des manigances mondaines et des mœurs parisiennes. Il fait également une incursion dans le monde des arts et éclaire le lecteur sur les conditions de vie précaires des artistes : auteur, comédien, musicien.
Mise-en-scène
il s'agit d'animer une galerie d’une dizaine de personnages, de la manière la plus vivante possible et pour que le spectateur s'y retrouve, car il s’agit d’un « seul en scène », ils sont tous dotés de caractéristiques physiques : voix, accent, rire, démarche, gestuelle, ...
En plus de l’identification de ces différents protagonistes, l’objectif est également de montrer leur transformation intérieure autant que l’évolution des rapports entre eux. Par exemple les deux sœurs, Marie-Angélique et Marie-Eugénie, encore très candides au début de l’histoire, auront acquis, après les événements traversés, plus d’assurance et de maturité affective.
Scénographie
la difficulté résulte de la multiplicité des lieux : divers salons aristocratiques, le boudoir de la comédienne, une loge et le foyer de l’Opéra, le bureau de rédaction du journal, la mansarde du professeur de musique, le bois de Boulogne ... La scène sera donc structurée autour de différents pôles et pour renseigner précisément le spectateur, quelques éléments et accessoires permettront d’identifier l’endroit, tandis que les éclairages viendront façonner chaque univers par une ambiance spécifique.
Enfin, le choix a été fait de rester visuellement dans l’époque de la création de l’œuvre avec un mobilier et des accessoires classiques, des costumes d’inspiration Louis-Philippe, une musique du début du 19ème siècle.

Pascale Bouillon
Titulaire d’une Maîtrise en Arts du Spectacle, option Études théâtrales préparée à la Sorbonne Nouvelle, elle se forme au métier de comédienne au Cours Molière, au Conservatoire d'Art dramatique de Paris VIIIème, avec le Théâtre du Mouvement et suit différents stages « Actor studio ».
En 1994, Pascale crée la compagnie Découvrir Théâtre et va monter une vingtaine de spectacles tant classiques que contemporains dans lesquels, elle est tour à tour comédienne ou metteur en scène : Marivaux (Le Jeu de l’Amour et du hasard), Guy de Maupassant (Duel au canif, divers contes & nouvelles), Oscar Wilde (Un Mari idéal), Georges Feydeau (Mme Sganarelle, Aux Antipodes, La petite Révoltée), Sacha Guitry (Faisons un rêve), Françoise Sagan (Château en Suède), Jean Cocteau (L’Aigle à deux têtes), Jules Renard (Le Pain de ménage), Gilbert Cesbron (Mort le premier), Didier Van Cauweleart (L’Astronome), Carole Fréchette (Jean et Béatrice), Stefan Zweig (24 heures de la vie d’une femme), Anton Tchekhov (Au Royaume des femmes), Emile Zola (Au Bonheur des dames), Elizabeth von Arnim (Avril enchanté), Honoré de Balzac (Une Fille d’Eve).
Parallèlement, elle tourne pour le cinéma et la télévision : fictions, court-métrages, publicités. Elle prête aussi sa voix pour des documentaires, des expositions, des albums/CD jeunesse ou autres supports multimédias. On a pu la voir ces deux dernières années dans diverses séries TV sur TF1, France 2 et France 3 et notamment dans « Profilage » et « Fais pas ci, Fais pas ça ».
En 2017, elle assiste Pierre Cassignard dans la mise en scène de « Comme à la maison » d'Eric Romand et Bénédicte Fossey, à l'affiche du Théâtre de Paris.
En janvier 2023, elle obtient le Cyrano de la Meilleure Mise-en-scène pour « Au Bonheur des dames », également nommée dans les catégories : Meilleure Comédienne dans un 1er rôle et Meilleure seule en scène.
Titulaire d’une Maîtrise en Arts du Spectacle, option Études théâtrales préparée à la Sorbonne Nouvelle, elle se forme au métier de comédienne au Cours Molière, au Conservatoire d'Art dramatique de Paris VIIIème, avec le Théâtre du Mouvement et suit différents stages « Actor studio ».
En 1994, Pascale crée la compagnie Découvrir Théâtre et va monter une vingtaine de spectacles tant classiques que contemporains dans lesquels, elle est tour à tour comédienne ou metteur en scène : Marivaux (Le Jeu de l’Amour et du hasard), Guy de Maupassant (Duel au canif, divers contes & nouvelles), Oscar Wilde (Un Mari idéal), Georges Feydeau (Mme Sganarelle, Aux Antipodes, La petite Révoltée), Sacha Guitry (Faisons un rêve), Françoise Sagan (Château en Suède), Jean Cocteau (L’Aigle à deux têtes), Jules Renard (Le Pain de ménage), Gilbert Cesbron (Mort le premier), Didier Van Cauweleart (L’Astronome), Carole Fréchette (Jean et Béatrice), Stefan Zweig (24 heures de la vie d’une femme), Anton Tchekhov (Au Royaume des femmes), Emile Zola (Au Bonheur des dames), Elizabeth von Arnim (Avril enchanté), Honoré de Balzac (Une Fille d’Eve).
Parallèlement, elle tourne pour le cinéma et la télévision : fictions, court-métrages, publicités. Elle prête aussi sa voix pour des documentaires, des expositions, des albums/CD jeunesse ou autres supports multimédias. On a pu la voir ces deux dernières années dans diverses séries TV sur TF1, France 2 et France 3 et notamment dans « Profilage » et « Fais pas ci, Fais pas ça ».
En 2017, elle assiste Pierre Cassignard dans la mise en scène de « Comme à la maison » d'Eric Romand et Bénédicte Fossey, à l'affiche du Théâtre de Paris.
En janvier 2023, elle obtient le Cyrano de la Meilleure Mise-en-scène pour « Au Bonheur des dames », également nommée dans les catégories : Meilleure Comédienne dans un 1er rôle et Meilleure seule en scène.